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Syracuse Sequence - Création 1974 

Film de 1976

Danse : Andy De Groat et Julia Busto
Réalisatrice/Productrice : Robyn Brentano
Plasticien : John Willenbecher
Musique : Michael Galasso
Image : Jacob Burckhardt
Filmé au Musée Everson, Syracuse, NY, et à la Fishbach Gallery, New York City

Durée 32 minutes


Robyn Brentano : "Syracuse Sequence came about when my friend, the artist John Willenbecher, told me that he was having a major show at the Everson Museum in Syracuse NY.  John showed me photographs of his sculptures in the museum's four rooms and I instantly imagined Andy and Julia dancing in those spaces, so I proposed that we bring them up to Syracuse and make a film.  We drove up to Syracuse, spent the night, walked into the museum the next day, and mapped out the choreographic sequences for each space so we knew where to position the camera.  Then we just shot the dancers.  It took us a day to do the whole thing. After we finished in Syracuse, I realized that we needed to see Andy and Julia in a white space so we could inter-cut the sequences in the sculptures, to create visual and rhythmic cinematic space."

Le Spinning - Texte d'Andy de Groat, traduit du film Syracuse Sequence : "Depuis trois ans, je cherche à définir et à épurer ma propre danse - l'acte de tourner. Tourner me semble une forme de danse intéressante parce qu'elle est, ou peut-être, continue sans points d'arrêt. L'axe spinal en est le principal acteur. Les mouvements de base sont extrêmement simples. Ils engagent tout le corps dans un mouvement connecté. Tout mouvement est engendré par une marche sur place autour de soi, quelque chose comme faire une promenade sans savoir où on va. Se concentrer sur l'un des aspects de la danse et étudier cet aspect pendant très longtemps. Ré-apprendre à marcher. Sans devant ni arrière. Sans se relationner avec quelqu'un ou quelque chose. Exprimer, sentir et établir des rapports dans le sens habituel de ces mots devient secondaire à l'expérience de l'énergie du mouvement - la danse comme un yoga personnalisé. Je me suis laissé prendre par l'impulsion tournante (un moment qui se montre assez naturellement et assez souvent dans différents types de danse) et je l'ai étendue. Tourner pendant longtemps devient un moyen sensibilisateur étonnant. Les relations spatio-temporelles et les perceptions audio-visuelles normales sont modifiées. 360° vue, son, équilibre. Se concentrer auditivement. Ecouter avec tout le corps . Chaque vibration sonore influe sur la plus minuscule des articulations du mouvement. Le plus intéressant est de danse très vite ou très lentement. Et le passage de l'un à l'autre. Reconnaissance de modèles. Chorégraphie. La restructuration de l'expérience du temps (mesure du mouvement). Temps mouvant. Temps mémoire. Temps émotionnel. Temps objectifs. Dans le sens des aiguilles d'une montre. Dans le sens contraire à celui des  aiguilles d'une montre. Mouvement planétaire. Voler. Tomber. Un ouragan. L'oeil de la même tempête. J'aime la danse classique de l'Inde. Je lie l'abstraction des fonctions corporelles aux chakras/ roues de force/ centres d'énergie. Je pense que l'acte de tourner se réfère aussi à ces centres. Il est aussi relié, comme toutes les danses, à l'état d'esprit entre veille et sommeil/ vie et rêve/ le conscient et l'inconscient. Les Tibétains situent l'oeil du rêve à la base du cou à côté du centre moteur du cerveau. Les aspects rituels et le cérémonial de la danse m'intéressent, surtout la danse des pays qui ont gardé la tradition du mouvement tournant- Iran et Turquie, Brésil, Tibet. Et danser avec des gens de pays divers - et connaître des rythmes nationaux". L'art vivant N°40 - "À l'écoute du corps"

Article de presse : Revue"L'art vivant" N°40 - "À l'écoute du corps" 

Capture d’écran 2020-05-17 à 10.14.42.

Interview d'Andy de Groat - "À l'écoute du corps" 

Capture d’écran 2020-05-20 à 21.59.23.
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